Les Poèmes de Fanfan

Cher lecteur, ce poème écrit par MAman en Juin 2004 est dédié à son amie et cllègue Cathy

CATHY

Tu as quitté le Centre

Pour venir sur Corbeil

Et ta nouvelle fonction

Te convient à merveille.

Toujours vouée à la recherche

Des liasses absences et de leurs bons

Prend l'ascenseur un brin ronchon

Et court encore chez les garçons.

Beucoup de goût et d'esthétique

Tout comme au service juridique

Ordonnée fashion très élégante

Gracieuse et vive, même avenante.

Ta préférence connue pour l'Italie

A guidé ton choix vers Tony

Pour souvent lui chanter Ti Amo

Sur la gamme du crescendo.

Et tes enfants fiers de leur mère

Par ton amour toujours sincère

Très différents de caractère

Grandes sont leurs joies sur cette terre.

Julien et Aurélie

Sont aussi les amours de ta vie

Bon vent, et surtout demeurés très unis

Pour le meilleur et à perpétuité

De douceur et d'infinie félicité.

F Brunel.

Cher lecteur, à vrai dire, ce poème écrit par Maman le 08 décembre 2019 n'était pas intitulé, mais je crois que le titre était tout trouvé tant la Yasmina du poème était devenue au fil des ans la soeur que Maman n'a jamais eue. Cette soeur de coeur a si longtemps partagé les joies et peines de Maman.

SOEUR DE COEUR

Tu l'appelles ALLAH

Je lui dis: SEIGNEUR

Le sang dans nos veines a la même couleur

L'eau de nos pleurs

La même saveur

Dans la Joie, la Souffrance

Le Bonheur ou la Peur

Pour moi c'est l'EVANGILE

Pour toi c'est le CORAN

En commun nous avons

L'Amour des Autres et des Enfants

Je n'ai pas eu de Soeur

Mais une grande de Coeur!

Mon Dieu protèges-la.

Son nom, c'est YASMINA.

Ton amie, Françoise.

Cher lecteur, ce poème a été rédigé par Maman le 13 juin 2004, à l'occasion des 84 ans de sa mère - donc ma grand-mère maternelle-, Odette, qui nous a quitté quelques années plus tard, en 2008.

MAMY

Dieu que ton cœur est grand
Depuis déjà 84 ans
Tu nous as montré le chemin
Qui mène au fabuleux destin.

Ta naissance à ver-sur-mer
Super année 1920
Epouse Michel à Blonville Terre
Pour bien guider nos lendemains.

Tu es la fille d'un menuisier
Fille de Thérèse Leboucher
Ils ont été d’heureux parents
Entourés de leurs trois enfants.

Blottis, cachés sous les bombardements
Malgré la peur et les Allemands
Tout en hauteur du canisy
Et sous l’effroi encore unis.

Un vieux vélo pour les commandes
Car chez Roland il fallait vendre !
Cette livraison d’un bon gigot…
Mais qui tomba dans le ruisseau !

Et tes doigts d’or
Ils sont certains
Travaillant chez Mondor
Pour oublier Caffin.

Tu as sauvé ce cher Fouchard
Peur qu’il ne soit maltraité
Sans doute pour un mouchard ?
Qui sans sœur a parlé !

Une boucherie à Pont-l’Evêque
Un commerce très florissant
Humains mais sans salamalèques
Bien courageux comme vos enfants.

Notre père est parti
Regrets que nous avons
Ne l’a-t-il pas un peu choisi ?
Et pourtant nous l’aimions.

Ta grande amie Simone
Dévouée à ton écoute
Remarquable personne
Que Dieu mit sur ta route.

Malgré tes cheveux gris
Je craque si tu souris
Bien vive et malicieuse
Econome et très pieuse !

Mais vis longtemps encore
Pour de nombreux aurores
A tout jamais vers l’infini…
Un tendre amour qui nous unit.

Ta fille.

Cher lecteur, ce poème a été rédigé par Maman le 12 juillet 2016

B.B SI ... C'EST EN FACE

Coeur lorsque tu saignes

Qui revient vers toi ?

Cet autre il te dédaigne

Aveugle au désarroi

Le temps source de joie

Pour certaines éphémères

Lorsque l'argent est roi

D'autres voguent et galèrent!...

Mais Dieu est là pour nous

Provisio ou Cartepass

Il connaît nos besoins

Si nous sommes dans l'impasse...

La santé je perds la vieillesse venue

Comment se soigner sans le moindre écu ?

Souffrance morale tu prends le dessus

Si l'argent manque sans que je l'ai voulu.

Mais quoiqu'il arrive

Ce passage éphémère

Tu traverses l'autre rive

Lourd de regrets amers

Triste vie terrestre

Au regard des soucis...

Pas même la St Sylvestre

Peut modifier l'oubli.

Il est ou le bonheur ?

Sans doute ailleurs.

Il sera là

A la bonne heure.

Confère à Dieu l'Histoire

C'est beaucoup mieux ainsi.

Ou vivre heureux ce soir ?

Qui sait ? En Paradis.

Cher lecteur, Ce poème a été écrit par Maman en Novembre 2004.

REALITES

Non sans gloire ni honneur

Il en est mieux ainsi

Ecriture tu demeures

Poète tu pars aussi…

Simplicité du pauvre

Faible tu me sauves

De cette terre sans pitié

Qui ignore tes bienfaits

Messagerie de l'amitié 

Mon coeur transfiguré

Brûle en moi tout orgueil

Pour ton meilleur accueil

Seul l'Amour est vainqueur

Plus de haine ni de rancoeur

Vers les étoiles monde meilleur

Tout être humain aura du coeur

Chaucun reçoit des dons

Ecoute le vent de l'âme

Ô comme il serait bon!

Q'un vrai bonheur s'enflamme

Ce souffle ardent

Béni des cieux

Soleil d'argent

Avant l'Adieu.

Cher lecteur, vous trouverez ci-dessous un poème de Maman, intitulé "RENCONTRE". Celui-ci a été lu par sa fille Elodie lors de la célébration de son décès, à l'Eglise St Germain de Lisses. Il avait été écrit pour l'occasion..bien sûr. "Le bel Amour" est une chanson d'Alain Barrière.

RENCONTRE

A la dernière prière
Qui m'emportera
N'oubliez surtout pas
De chanter avec foi.
 
Et si j'étais là
Près du Christ en croix
Comme le bon larron
Heureux du pardon.

Mon pèlerinage
A pris fin sur la terre
Vous me rejoindrez
En présence du Père.

Emportez-moi Seigneur
Avec vous sous les cieux
Ma plus belle demeure
La clarté de Dieu.

Une main bénie
Posée dans la mienne
Facilitent l'ascension
Précédée d'un "je t'aime".

En hôtesse d'accueil
Voûte du Ciel Marie
Les anges se recueillent
Aux grâces du Paradis.

Murmurez « le bel amour »
Ma chanson préférée
Le vent souffle toujours
Vers la fidélité.

Cher lecteur, vous trouverez ci-dessous le poème de Maman, intitulé "TCHAO MERE". Celui-ci a été lu par ses petits-enfants à la célébration de son décès, à l'Eglise St Germain de Lisses.

TCHAO MERE

Du haut du ciel
Douce protection
La grâce providentielle
A béni tes actions

Force de ton âge
Et cette abnégation
La reine du courage
En toute décision

Deux enfants sont venus
Pour un dernier hommage
Te dire leur affection
Au terme du voyage

Une porte s’est fermée
Non pas celle du cœur
Nous te retrouverons
La tendresse demeure

Nous te confions
Au coeur de Jésus
Puis te remercions
Il bénit ton salut.